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Être renvoyé à cause de réseaux sociaux ou par manque de jugement?

avril 3, 2010

Tout d’abord, voiçi plusieurs exemples de personnes qui se sont faits licencier à cause de commentaires écrient sur leur profil d’un réseau social:

Dernièrement, Kimberley Swann une adolescente de seize ans (originaire du comté de l’Essex en Grande Bretagne), a été renvoyée à cause d’un statut négligent posté sur sa page Facebook. Elle y avait écrit combien elle trouvait son emploi ennuyant. Son employeur n’a pas trouvé la remarque à son goût et il l’a remerciée le lundi suivant!

Toujours en Grande Bretagne (à Laicister), un gardien de prison a été renvoyé car il avait accepté des détenus dans ses amis Facebook. Ceci fut considéré comme un comportement inapproprié et il fut mis à la porte sans autre forme de procès.

En novembre dernier, Virgin Atlantic a licencié treize de ses employés. Ceux-ci avaient critiqué de façon insultante les passagers de la compagnie d’aviation. Son président Richard Branson a déclaré à l’AFP  » “Il y a un moment et un lieu pour Facebook. Mais on ne peut justifier que le site soit utilisé par le personnel de toute compagnie pour critiquer les passagers, qui en dernier ressort, paie leurs salaires.”

En Suisse, cette histoire a beaucoup fait jaser: Une femme a perdu son travail lorsque son employeur a remarqué qu’elle utilisait Facebook après avoir pris un congé maladie. Elle avait expliqué à son patron que ses migraines l’empêchaient de travailler et l’obligeaient à rester allongée dans le noir. Mais celui-ci n’a pas apprécié de la voir naviguer sur le site de réseautage durant ses jours de repos forcé. La femme a proclamé son innocence en répliquant qu’elle se servait juste de son téléphone pour se connecter tout en restant au lit. Elle a ensuite ajouté qu’elle pensait que la compagnie avait créé un ami fictif (qui avait mystérieusement disparu de ses contacts après son licenciement) pour l’espionner durant ses temps libres.

En Australie, Tom Stones, un employé de la compagnie Tesco a reçu une sanction à cause d’un statut Facebook. Après avoir pris un congé maladie, il a déclaré en ligne avoir passé une bonne soirée. L’un de ses collègues l’a dénoncé et il a dû rendre des comptes à son patron qui n’a pas pris son statut à la légère…

Selon nous, toutes ces histoires de licenciement ont un point commun. Tous ceux qui se sont faits renvoyer ont manqué de jugement lorsqu’ils ont soit écrit sur leur blog ou s’y sont simplement connecté. Les réseaux sociaux sont devenus des outils qui permettent à tous, y compris ton employeur, de savoir ce que vous pensez et ce que vous avez  fait de votre journée. Nous ne croyons pas qu’il faille blâmer les réseaux sociaux mais plutôt leur manque de jugement .

Tracy Garneau, Alexandra Lachance, Malyla Souvannavong, Michael Foley et Sylvain Carrier.

référence: http://www.synchro-blogue.com/synchro/2009/08/perdre-son-emploi-via-facebook.html

5 commentaires

  1. Toutes les histoires mentionnées se sont déroulées à l’extérieur du pays. Si on regarde chez nous, même si ce n’est pas toujours publié, il arrive que des compagnies fassent usage de conséquences face aux personnes qui tiennent des propos déplacés sur des sites de réseaux sociaux. J’ai moi-même côtoyé des personnes qui ont écrit des choses négatives par rapport à leurs employeurs et ils ont été suspendus pendant plusieurs jours de travail. Il est clair qu’aucune compagnie ne devrait tolérer ce genre de commentaire qui est bien entendu déplacé sur des sites publics. En effet, chaque entreprise désire garder une bonne image aux yeux de ces consommateurs.


  2. Bonjour,

    Je crois pour ma part que les gens qui se plaignent de leur travail ou qui énoncent une opinion quelconque sur celui ont bien le droit de le faire sans avoir peur de toute sanction de la part de leurs supérieurs. Après tout, c’est comme une façon de le dire à quelqu’un, ce qui n’est pas empêché par les employeurs. Pour ce qui est des employeurs, c’est leur choix de visiter ces profils ou blogs afin d’«espionner» de façon malveillante leurs employés. Tous les gens ont droit à leur opinion et ça ne devrait pas se mêler avec leur statut d’employé. Les patrons peuvent être fâchés s’ils désirent, mais je trouve injuste le licenciement ou les sanctions.

    Les seules situations où je considère moral et correct de se servir d’une publication sur un réseau social comme motif pour une sanction ou un licenciement, est lorsqu’il y a présence de mensonge ou d’informations pouvant nuire à l’entreprise. Par exemple, si un employé fait croire à son patron qu’il est malade alors qu’il va à la Ronde et le partage avec ses amis. Il a donc menti à son patron, ce qui est passible de sanction. Un autre exemple pourrait inclure un employé ayant énoncé des informations privilégiées sur son entreprise ou encore ayant publié faussement des accusations de fraude. Ces trois situations comportent un non-respect de l’éthique et de la morale de leur entreprise par les employés fautifs.

    En bref, je crois que les patrons devraient laisser leurs employés exprimer librement leurs opinions par rapport à leur travail, mais doivent sévir lorsque les publications de l’employé peuvent nuire à l’entreprise injustement ou vont à l’encontre de sa morale.

    Simon Lefebvre – Équipe 43 – SI dans les PME


  3. Sans être totalement en désaccord avec l’opinion de Simon, je crois que les informations que l’on retrouve sur les sites de réseaux sociaux sont la responsabilité de l’employé. De plus en plus de gens font maintenant partie de ces réseaux et l’information y circule très rapidement. Si un employé insère un commentaire négatif par rapport à son employeur, tout comme dans l’exemple de Kimberley Swann, celui-ci doit s’attendre à ce que son employeur soit mis au courant. L’employé devra ensuite prendre toute responsabilité concernant ses propos.

    Beaucoup de question sur la vie privé reste à débattre sur ce point, mais pour l’instant, je crois que l’utilisateur de réseaux sociaux demeure celui qui est responsable du contenu de son profil.

    Karine Cyr, Équipe 47


  4. Ce sujet est très intéressant, on pourrais le débattre pendant des heures ! Je crois que chaque situation doit être évaluée séparément. Une entreprise doit préserver son image. Par contre si un de ses employés se plaint, c’est peut-être un indicateur qu’il y a quelque chose à améliorer dans l’entreprise. Pas toute plainte est forcément négative pour une entreprise. Cependant, ça arrive de passer une mauvaise journée au travail et d’en parler. Il faut juste choisir de quel façon on s’extériorise. S’afficher sur Facebook et dire « My boss sucks » n’est pas une bonne façon de le faire. Tout ce qui est écrit sur Internet est habituellement retraçable. C’est manquer de jugement de le faire ainsi.

    Ilène Trudel
    équipe 42


  5. Je crois que les sites de réseaux social ont leur place, et ce de plus en plus dans notre société. Cependant, lorsque nous sommes à l’emploie de quelquonque entreprise, nous avons un devoir de loyauté envers cette entreprise. Il est trop facile de rabaisser son employeur et ainsi lui causer préjudice en écrivant tout sur facebook. C’est pourquoi je suis d’accord avec les licenciments qui ont lien avec un préjudice causé par un statut désobligeant.



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